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Conférence

Antoine Dubois, chirurgien accoucheur de l'Impératrice

Professeur Dr. Jan Bosteels

Mardi 1 décembre 2020 à 20 h 00

Nous connaissons tous l’enjeu, la nécessité pour Napoléon d’avoir un héritier mâle... Voici comment A. Zamoyski (conférencier en sept. 2018) évoque l’ambiance à Paris le 20 mars 1811. Enfin, le fils tant attendu de l’Empereur vient de naître :

« Dès le premier coup de canon devant les invalides... un silence extraordinaire s'abattit sur Paris. Les wagons et les voitures s'immobilisèrent, les piétons s'arrêtèrent, les gens apparurent à leurs fenêtres, les écoliers levèrent les yeux de leur livre. Tout le monde commença à compter les décharges se succédant à un rythme mesuré. ... Il serait difficile d'imaginer avec quelle anxiété les premiers coups de canon furent comptés... Tout le monde savait que vingt et un coups annonceraient la naissance d'une fille, et cent celle d'un garçon. Un profond silence régnait jusqu'au vingt et unième, mais lorsque le vingt-deuxième retentit, il y eut une explosion de félicitations et d'acclamations qui retentirent simultanément dans tous les quartiers de Paris. Les gens se déchaînèrent, embrassèrent de parfaits inconnus et crièrent "Vive l'Empereur". D'autres dansèrent dans les rues tandis que les soixante-dix-huit autres coups de feu retentissaient dans un barrage roulant. »)

Cette naissance était un tel événement pour l’avenir de l’Empire que le chirurgien consultant de S.M. L’Empereur, Antoine Dubois, choisi par l’Empereur pour accoucher l’Impératrice Marie-Louise, fut couvert d’honneur par les souverains.

Pourtant, dans une lettre adressée à son beau-père François Ier d’Autriche, Napoléon avait expliqué que l’accouchement avait été très difficile et non sans danger pour la vie de l’enfant. A Sainte-Hélène, il allait même déclarer que l’accoucheur avait perdu la tête et que c’était grâce à ses interpellations que l’accouchement s’était déroulé sans complications.

Que s’est-il vraiment passé ? Et pourquoi le baron Antoine Dubois, chirurgien-accoucheur, n’a-t-il pas pratiqué une césarienne ?

Jan Bosteels Le Professeur Dr. Jan Bosteels est chef de service d’obstétrique-gynécologie de l’hôpital Imelda à Bonheiden en Belgique. Il est professeur invité à l’Université de Gand et collaborateur scientifique à l’Université Catholique de Louvain. Il est passionné par l’histoire du Premier Empire et celle de la médecine.

 

La capacité de la salle de conférence du Musée Wellington étant encore plus réduite que d’habitude, nous vous invitons vivement à réserver votre/vos place(s) sans tarder à Hubert De Vos, en veillant à bien préciser votre nom et prénom.

L’entrée est gratuite pour les étudiants et les membres et de 7€ pour les non-membres (payables sur place)

Et le masque est obligatoire.

Veuillez svp répondre à :

Hubert De Vos
Administrateur, attaché des relations internes
0496/153 430

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Pour en savoir plus…

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